Economie du porc en Bretagne

L’économie du porc en Bretagne

Développée par une poignée d’Hommes attachés aux pays, la production porcine est aujourd’hui toujours assurée par des exploitations familiales. En 2021, ce sont 4 579 éleveurs et éleveuses, répartis dans 5 580 élevages** qui exercent leur métier avec passion. Autant de Femmes et d’Hommes qui sont fiers de nourrir leurs concitoyens ! Ils font de la Bretagne, la 1ère région productrice de porcs, avec 57% de la production nationale.

* Source : Fiches Technico Economiques, 2019
** Source : BDPorc, Juin 2021

La filière porcine constitue un véritable vivier d’emplois, ancrés sur le territoire. Elle génère 28 240 emplois directs non délocalisables, de l’amont à l’aval, soit 20% de l’emploi, toutes filières de production agricole confondues (Source :Chambres d’agriculture de Bretagne, Les emplois directs dans la filière porcine bretonne en 2020). Ces emplois font la force de la région et permettent à la Bretagne de peser dans le paysage économique français.

Les éleveurs de porcs sont aujourd’hui de véritables chefs d’entreprise, entourés de collaborateurs compétents et motivés. 1 élevage de porcs génère en moyenne 11 emplois (11,1 Equivalent Temps Plein) (Source : Chambres d’agriculture de Bretagne, Les emplois directs dans la filière porcine bretonne en 2020).

La production porcine offre des perspectives intéressantes :

  • 401 offres d’emplois ont été proposées en production porcine en 2020 (Chambres d’Agriculture de Bretagne d’après Anefa Bretagne, 2020)
  • Le salaire horaire brut en filière porcine est de 13,72 €/h, soit 1,37 SMIC, pour les salariés permanents et de 12,26 €/h, soit 1,22 SMIC, pour les salariés occasionnels (Agreste, Bilan annuel de l’emploi agricole 2019).
  • 86,3% de la main d’œuvre salariée est permanente, avec 2 719 salariés permanents contre 432 saisonniers/occasionnels (Agreste, Bilan annuel de l’emploi agricole 2019).
  • La production porcine est tout à fait adaptée aux femmes. En 2019, 29 % des salariés et 22 % des chefs d’entreprise en élevage de porcs sont des femmes (Chambres d’Agriculture de Bretagne d’après MSA, 2019)
  • 54 % de la main d’œuvre est familiale (Agreste, Bilan annuel de l’emploi agricole, 2019)

Les éleveurs forment un réseau d’acteurs de proximité avec les fabricants d’aliments, les entreprises d’abattage découpe et les entreprises de transformation. Ce réseau est le fondement même de la spécialisation du bassin de production et fait la force de la filière porcine bretonne.

Ancrée au territoire, la filière a évolué ces dernières années afin de s’adapter aux attentes sociétales. En démarche de progrès permanent, les éleveurs mutualisent leurs moyens et investissent dans la recherche et le développement par le biais de l’IFIP (Institut de la Filière Porcine) et de la Chambre d’Agriculture Régionale. 2,26 millions d’euros sont ainsi dédiés à la R&D bretonne (Chambres d’Agriculture de Bretagne, 2020) et 9,43 millions d’euros dédiés à la R&D nationale (Ifip, 2020)

Le porc breton en Europe et dans le monde :

La Bretagne porcine est une région importante sur l’échiquier européen et mondial. Pour autant, les élevages français restent inférieurs en taille par rapport à ces principaux concurrents européens. Ils se démarquent au niveau mondial par leur bon statut sanitaire.

La consommation de porc en France :

Malgré une baisse de la consommation ces dernières années, le porc reste la 1ère viande consommée en France (FranceAgriMer d’après SSP, Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles, bilan 2020). Ainsi en 2019, 31,8 kg de porc ont été consommés par habitant (FranceAgriMer d’après SSP, Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles, bilan 2020). 26 % sont consommés en viande fraîche et 74 % en charcuterie (FranceAgriMer, Consommation des produits carnés en 2019). Plus de 400 produits à base de porc constituent le patrimoine gastronomique français (Inaporc, 2021).